AKAP8L microglial : un médiateur clé dans les troubles cognitifs associés au diabète via l'inhibition de l'autophagie et le déclenchement de l'inflammation neuro-inflammatoire
Akap8l des microglies médiatrices clés de la déficience cognitive liée au diabète : rôle par l’inhibition de l’autophagie et l’inflammation neuronale
Contexte académique
Ces dernières années, la déficience cognitive liée au diabète (DACI) a suscité de plus en plus d’attention. Non seulement elle constitue une menace pour la capacité d’autogestion des patients diabétiques, mais elle augmente également le risque de complications indésirables. Des recherches antérieures ont montré que les microglies jouent un rôle central dans la pathogenèse de la DACI. Le but de cette étude est de révéler les voies de développement de la DACI et les interventions possibles.
Source de l’article
Cette recherche a été réalisée conjointement par des chercheurs de plusieurs institutions académiques et centres de recherche en Chine, dont Zhang Wenyuan, Wei Qianqian, Zhang Tao, Wang Changshui, Chen Jing, Wang Jianhua, Xie Xin et Jiang Pei. L’article a été publié dans le Journal of Neuroinflammation en 2024, volume 21, page 177, et Jiang Pei est responsable des contacts externes (jiangpeicsu@sina.com). Les institutions participantes comprennent l’Hôpital du Peuple de Zhongshan, l’Université de Médecine de Zunyi, le Premier Hôpital du Peuple de Jining, l’Institut de Recherche Médicale de Jining, l’Hôpital Affilé de l’Université de Médecine de Jining, le Laboratoire Clé de Neurobiologie de l’Université de Médecine de Jining et l’École de Médecine de Warwick à l’Université de Warwick au Royaume-Uni.
Processus de recherche et résultats principaux
La recherche a utilisé la protéomique pour identifier des biomarqueurs potentiels dans les microglies traitées avec une haute concentration de glucose (HG), puis a validé les mécanismes potentiels par des techniques de knock-out de gènes in vivo et in vitro. L’étude a trouvé une régulation significative à la hausse de l’Akap8l dans les microglies traitées par HG, ainsi qu’une perturbation des marqueurs d’autophagie et d’inflammation, faisant d’Akap8l un nouveau biomarqueur notable. L’accumulation d’Akap8l est spécifique aux microglies traitées par HG et a été observée de manière similaire chez les souris diabétiques induites par la streptozotocine (STZ). Des recherches supplémentaires ont montré qu’Akap8l, régulé à la hausse, interagit avec mTORC1 dans les microglies traitées par HG. Dans le modèle de souris STZ, les chercheurs ont démontré que le knock-out d’Akap8l et le traitement par la rapamycine améliorent significativement la fonction cognitive et réduisent l’activation des microglies. Ces interventions inhibent efficacement le signal mTORC1, rétablissent le flux d’autophagie, atténuent l’inflammation neuronale et réduisent la pyroptose.
Conclusion et signification de la recherche
Par son interaction avec mTORC1, Akap8l semble inhiber le processus d’autophagie et déclencher une série de réponses inflammatoires neuronales. Akap8l a été identifié comme un médiateur clé de la DACI, ouvrant de nouvelles voies pour des interventions thérapeutiques potentielles. La valeur scientifique de cette recherche réside dans l’amélioration de notre compréhension de la DACI et de ses mécanismes moléculaires associés, fournissant des cibles potentielles pour de futures études thérapeutiques.
Points forts de la recherche
Cette étude améliore la reconnaissance des problèmes dans le domaine de la recherche sur les lésions cérébrales liées au diabète, avec une innovation résidant dans l’utilisation de la protéomique pour identifier le nouveau biomarqueur Akap8l lié à l’état inflammatoire des microglies. Grâce à des expériences de validation à plusieurs niveaux, elle révèle la fonction d’Akap8l dans la déficience cognitive liée au diabète et son potentiel thérapeutique, fournissant de nouvelles stratégies pour l’intervention dans les complications liées au diabète.