Redéfinir l'ontogénie des hyalocytes comme des macrophages résidents des tissus dérivés du sac vitellin du corps vitré

Voici la traduction française du rapport académique, en conservant le formatage Markdown d’origine :

Ce document vise à explorer les origines développementales, les caractéristiques biologiques et la pertinence pour les maladies oculaires des macrophages résidents tissulaires dans le domaine ophtalmologique - les macrophages vitréens (appelés “hyalocytes”). L’œil est un organe sensoriel hautement spécialisé comprenant la rétine, qui fait partie du système nerveux central, ainsi que des parties non neuronales comme le corps vitré transparent, assurant la stabilité du globe oculaire et un axe optique clair. Cette étude utilise des souris génétiquement modifiées, des méthodes de marquage embryonnaire et adulte, ainsi que des marquages immunofluorescents multicolores et la microscopie confocale à balayage laser pour révéler de manière exhaustive les caractéristiques de la population d’hyalocytes chez la souris pendant le développement et à l’âge adulte.

L’étude confirme que les hyalocytes murins expriment divers marqueurs cellulaires myéloïdes connus et présentent un phénotype immunitaire distinct par rapport à la microglie rétinienne. Le marquage par impulsion embryonnaire révèle l’origine dérivée du sac vitellin des hyalocytes murins, dont les précurseurs s’implantent dans l’œil en développement avant la naissance. Finalement, le marquage postnatal et les expériences de parabiose déterminent que les hyalocytes sont persistants et dépendent de la signalisation du récepteur du facteur stimulant les colonies 1 (CSF1R) pour leur maintien, plutôt que des monocytes dérivés du sang.

Cette étude identifie les hyalocytes comme des descendants à longue durée de vie de l’hématopoïèse du sac vitellin et souligne leur rôle en tant que composants du système immunitaire inné de l’œil. En conséquence de leur longévité, le processus de vieillissement pourrait potentiellement conduire à un dysfonctionnement des hyalocytes, contribuant ainsi au développement de maladies de l’interface vitréo-rétinienne. Par conséquent, les thérapies ciblant les cellules myéloïdes qui transmettent leurs effets en modifiant les propriétés des hyalocytes pourraient constituer une approche intéressante pour atténuer le fardeau des maladies de l’interface vitréo-rétinienne.

Les mots-clés comprennent : macrophages, hyalocytes, corps vitré, CX3CR1, cartographie par marquage, renouvellement, développement, CSF1R. Dennis-Dominik Rosmus et Jana Koch ont contribué de manière égale à ce travail de recherche.

Le contexte de recherche indique que les macrophages jouent un rôle crucial dans l’immunité innée de l’hôte. Les recherches de la dernière décennie ont démontré une hétérogénéité significative dans l’origine, le destin et la fonction des macrophages résidents tissulaires. Il est maintenant largement accepté que les cellules myéloïdes proviennent de différentes vagues hématopoïétiques au cours du développement prénatal et postnatal. Les résultats révèlent que chez la souris, les premiers macrophages résidents tissulaires proviennent de progéniteurs érythro-myéloïdes précoces (EMP) formés dans le sac vitellin au jour embryonnaire 8,5 (E8,5). Ces cellules se différencient davantage en populations A1 et A2 exprimant CX3CR1, ensemençant de manière séquentielle les populations de macrophages résidents prénataux dans presque tous les tissus. Enfin, le marquage postnatal et les expériences de parabiose confirment la longévité des hyalocytes, qui dépendent de la signalisation CSF1R pour leur maintien. Le résumé en chinois se termine ici.

Cette étude non seulement approfondit notre compréhension des populations de macrophages résidents dans le domaine de l’immunologie oculaire, mais offre également de nouvelles perspectives et de possibles stratégies d’intervention pour le développement futur de traitements des maladies oculaires.