Le séquençage de noyaux uniques révèle une expression enrichie des facteurs de risque génétiques dans les neurones sensibles à la SLA
《Nature Aging》publie une nouvelle recherche sur la neurodégénérescence liée à la SLA
Au cours de l’histoire humaine, de nombreuses maladies mystérieuses ont toujours été des défis pour la recherche scientifique. La sclérose latérale amyotrophique (SLA), en tant que maladie neurodégénérative progressive, est connue pour la perte progressive de la fonction musculaire et l’incapacité qu’elle entraîne. Malheureusement, dans cette lutte pour la vie, les patients succombent souvent dans les 2 à 5 ans suivant l’apparition des symptômes. L’exploration des causes de la SLA est depuis longtemps un domaine important de la recherche en neurosciences modernes.
Désormais, dans cette lutte contre les maladies neurodégénératives, une nouvelle réalisation de recherche se présente au monde. En juillet 2024, la revue 《Nature Aging》 a publié un article de recherche rédigé par Kevin Eggan et son équipe. Le cœur de cette recherche repose sur la technologie de séquençage de noyau unique, qui a révélé que chez les patients atteints de SLA, des neurones corticaux spécifiques sont exceptionnellement sensibles à la neurodégénérescence et montrent une expression enrichie de facteurs de risque génétique.
Contexte et signification de la recherche
La SLA, également connue sous le nom de maladie du motoneurone, se caractérise par la dégénérescence de groupes spécifiques de neurones et la perte de leur fonction. Des recherches indiquent que les neurones corticaux spécifiques, notamment les cellules de Betz (ETN), sont les plus vulnérables. Cependant, pourquoi ces neurones précis sont affectés reste un mystère pour la communauté scientifique. L’équipe de Eggan a tenté, dans cette étude, d’explorer la sensibilité particulière des ETNs à la SLA à travers leurs caractéristiques moléculaires uniques.
Leur étude a collecté 79 169 noyaux du cortex cérébral de patients et de groupes témoins. Grâce au séquençage de l’ARN, ils ont découvert qui, non seulement chez les patients, mais aussi chez les individus non affectés, l’expression des gènes associés au risque de SLA était significativement plus élevée dans les ETNs Thy1+.
Origine de l’étude et auteurs
Cette étude a été menée par Francesco Limone, Daniel A. Mordes et Kevin Eggan, parmi d’autres chercheurs provenant de plusieurs institutions de recherche renommées. L’article a été publié en ligne le 21 juin 2024 et imprimé dans le vol. 4 de la revue 《Nature Aging》 en juillet de la même année.
Détails de la recherche
a) Processus de recherche :
Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé une technologie avancée de séquençage de l’ARN de noyau unique pour analyser en profondeur le cortex cérébral des patients atteints de SLA et des groupes témoins au niveau moléculaire.
b) Résultats principaux :
Les résultats de la recherche montrent que chez les patients atteints de SLA et chez les individus sains, l’expression des gènes à risque de SLA dans les ETNs Thy1+ est significativement augmentée. De plus, chez les patients, certains gènes impliqués dans l’homéostasie des protéines et la réponse au stress sont induits, et ces gènes sont fortement induits dans un large groupe d’ETNs.
c) Conclusion et signification de la recherche :
La conclusion de l’étude indique que la sensibilité sélective des ETNs à la SLA est partiellement liée à leurs caractéristiques moléculaires inhérentes, les rendant plus sensibles aux mécanismes dégénératifs et génétiques.
d) Points forts de l’étude :
Les points forts de cette étude résident dans l’identification de groupes spécifiques de neurones comme marqueurs de la SLA et l’explication des mécanismes moléculaires au sein de ces cellules.
Signification de la recherche et impact potentiel
La sensibilité des ETNs dans la SLA pourrait fournir une base pour le développement de traitements plus ciblés, et elle revêt également une grande importance scientifique pour la compréhension des mécanismes de cette maladie. Cela pourrait potentiellement stimuler la construction de modèles de la maladie, établir des normes de diagnostic et innover dans les méthodes de traitement futures.
Conclusion
Cette recherche de l’équipe de Eggan nous a révélé la sensibilité de sous-types spécifiques de cellules dans le cerveau des patients atteints de SLA, ouvrant de nouvelles voies pour l’identification de cibles thérapeutiques liées à la SLA. Dans l’histoire de la lutte de l’humanité contre les maladies, de nombreuses vies précieuses ont été perdues. Dans cette guerre de longue haleine, chaque avancée scientifique est un pas courageux vers la confrontation des maladies mortelles.